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Transit à Calcutta

Pour aller du Népal à la Thaïlande, le moins cher pour nous était de prendre un avion à Calcutta. On y est allé en bus puis en train à partir de Katmandou (un jour et demi de trajet).

On ne va pas trop s’attarder sur cette ville car on n’y a pas fait grand chose (en même temps il faisait trop chaud). On est resté 4 jours dans le quartier « routard » dans une chambre sans clim et sans ventilo. Encore une fois on a rapidement pris nos habitudes : toujours le même shop de chai, de lassi (jus de fruit et lait), de parata (chapati-omelette, troooooop bon !!!).

On a passé beaucoup de temps avec le fils du vendeur de chai, Prasad, un jeune très sympa qui nous a montré 2-3 coins de Calcutta (et qui nous a appris le cricket !). Calcutta est une très différente de Bombay et Delhi. Elle est plus calme, plus verte et plus propre (pour une ville indienne) et les gens nous on paru beaucoup plus sympas et moins attirés par notre argent. C’est une ville agréable en somme !

On est arrivé pendant les élections du nouveau parti de la ville (équivalent en gros des élections municipales en France) que la population prend très au sérieux. Si on a bien compris, la carte d’identité est la carte officiel d’élection remise à l’âge de 18 ans et est détruite si le citoyen ne vote pas plus de 2 fois (ce qui voudrait dire que ceux qui ne votent pas et ceux qui ont en dessous de 18 ans n’existent pas officiellement aux yeux de la loi. Ça nous parait un peu gros, mais c’est l’Inde après tout !).

Le matin des élections, Prasad et un de ses potes, très impliqués dans leur parti politique, se sont fait « kidnappés » par un riche mafieusard de la rue, d’un parti opposé. On les a obligés (avec des revolvers) à monter dans une voiture, le but étant de les empêcher de voter. Prasad a réussi à appeler une personne de son parti, qui après de longues négociations et avec l’aide des flics, a réussi à convaincre le mafieusard de les laisser partir. Prasad s’en est sorti sans trop de problèmes et à pu aller voter. Il s’agissait, on pense, d’une technique d’intimidation, qui n’a pas vraiment fonctionné jusqu’au bout car le mafieusard (connu de tous) ne voulait pas salir le nom de son parti.

Bref, on ne saura jamais ce qu’il s’est tellement passé, mais ce qui est sûr c’est que Prasad a été menacé d’un flingue, tout ça pour un vote…

En France on a la chance de voter et de s’exprimer librement, alors pour ceux qui lisent ces lignes et qui n’ont pas l’habitude de voter, arrêter de flemmarder ou de râler contre les partis et aller voter ! 🙂

Une réflexion au sujet de « Transit à Calcutta »

  1. mamie josette dit :

    bonjour; vous arrivez au bout de votre voyage avec des souvenir inoubliable plein la tete je vous souhaite bon voyage un bon retour grosses bises a vous deux a bientot

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